Kirito est un jeune garçon de 14 ans qui passe sont temps à jouer à un
jeu vidéo intitulé Sword Art Online. Il s’agit d’un jeu de rôle en ligne multi-joueurs
dans lequel il est possible de s’immerger grâce au Nerve Gear, un casque
connecté au serveur mais également au cerveau du joueur.
Hors, un jour, Kirito n’arrive pas à se déconnecter.Téléporté sur une place où sont rassemblés tous les joueurs, le Maître du Jeu leur apprend que le seul moyen de revenir au monde réel est de terminer le jeu, soit de franchir les 99 paliers de l’Aincrad (nom donné à la plate-forme, un château volant) et de combattre tous les boss intermédiaires.
S’ensuit une course durant laquelle chaque individu piégé va devoir acquérir plus de compétences, objets et augmenter leurs statistiques, si ils veulent avoir une chance de s’en sortir.
D’autant plus que s’ils perdent leurs points de vie durant le cours du jeu, ou que si leur Nerve Gear est débranché par une tierce personne, ils meurent instantanément.
Durant la première partie de l’animé (les 15 premiers épisodes), Kirito
croise le chemin de nombreuses personnes. Klein est un joueur débutant, un peu
fripouille et toujours enjoué. Asuna est une jeune femme d’abord timide, mais
dont le fort caractère va peu à peu se révéler. Sa rapidité et son agilité à l’épée
en font une partenaire de combat idéale.
Au fur et à mesure de sa progression, Kirito va acquérir une certaine
réputation. Sa dextérité et sa force en font un adversaire redoutable. Privilégiant
d’abord le jeu en solo, il va vite se rendre compte que pour vaincre certains
boss, devenir membre d’une guilde est indispensable. Il va donc se retrouver
co-équiper d’Asuna, leur relation amicale évoluant petit à petit en romance.
Leur histoire d’Amour deviendra d’ailleurs le point d’ancrage de Kirito, et le
fil conducteur de la seconde partie de l’animé.Lorsqu’il parvient à interrompre le signal du jeu, les joueurs se réveillent. Tous sauf 300 d’entre eux, dont Asuna. Pourquoi ne se réveillent-ils pas ?
Après investigation, Kirito découvre qu’un second Maître du Jeu a
profité du flux de déconnection des joueurs pour en intercepter quelques uns.
Ceux-ci sont immergés dans un jeu nommé ALfheim Online.
Un monde virtuel dans lequel les joueurs sont similaires à des fées, pouvant voler et utiliser la magie. Asuna est retenu captive par l’un des subordonné de son père, un homme qui souhaite profiter de son état comateux dans le monde réel pour l’épouser.
Kirito va donc devoir la libérer du jeu en se coiffant à nouveau du
Nerve Gear.Un monde virtuel dans lequel les joueurs sont similaires à des fées, pouvant voler et utiliser la magie. Asuna est retenu captive par l’un des subordonné de son père, un homme qui souhaite profiter de son état comateux dans le monde réel pour l’épouser.
SAO est un animé magnifique. Les graphismes des décors sont absolument
époustouflants. Tout l’univers créé est riche et divertissant. Les traits de
crayon des visages sont un peu plus simplistes mais les personnages n’en sont
pas moins facilement identifiables et leurs émotions sont très bien
retranscrites.
Dans la première partie, Kirito lutte pour sa survie, dans la seconde, c’est
par Amour. Dans les deux cas, il se montre extrêmement combatif. Sa relation
chien-chat avec Asuna apporte la dose d’humour idéale pour contrebalancer l’omniprésence
de l’action. La psychologie des personnages est bien étudiée et leurs réactions sont appropriées par rapport aux évènements qu’ils subissent. Le fait que la mort soit concrète aussi bien dans le jeu que dans la réalité apporte le ton tragique nécessaire pour captiver le spectateur dans chaque combat. La relation amoureuse Kirito-Asuna ne s’est donc as bâtie en un jour mais est, au contraire, légitime et extrêmement émouvante.
La violence fait partie intégrante de l’animé, toutefois, le concept du jeu et des combats virtuels adoucit ce trait. Il n’y pas d’effusion d’hémoglobine mais on comprend tout de même très bien les enjeux primordiaux qui se jouent.
En 15 épisodes, deux ans se sont écoulés. Aussi, lorsqu’ils reprennent connaissance, les joueurs doivent faire face à la dure réalité : leurs muscles sont atrophiés et la reprise de leur existence est laborieuse. Le fait d’aborder ces conséquences est pertinent et permet de ne pas perdre de vue que malgré leur victoire, les joueurs ont pourtant beaucoup perdu.
Les deux plateformes de jeu sont tellement bien développées qu’elles m’ont personnellement donné envie de pouvoir y accéder.
SAO est un cocktail d’action, d’amitié et de romance sur fonds graphiques et sonores envoûtants.
Il serait temps de brancher votre Nerve Gear…
Note globale: 9 /10.
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