Rintaro Okabe est un scientifique exubérant et loufoque.
Désireux de créer une machine à remonter le temps, il se rend avec Mayuri
Shiina, sa protégée, à une convention sur le sujet. L’une des intervenantes se
nomme Makise Kurisu. Jeune femme aux longs cheveux rouges, elle semble brillante
et ambitieuse.
Quelques instants plus tard, au détour d’un couloir, Okabe la retrouve
morte, assassinée.
A l’aide d’un micro-onde, d’un téléphone portable et de bananes cobayes,
Okabe et son meilleur ami, Daru, pro de l’informatique, réussissent à créer une
machine à remonter le temps. En effet, ils peuvent envoyer des sms dans le
passé, au destinataire de leur choix, et ainsi modifier le présent.
A chaque changement qu’ils opèrent, une nouvelle timeline est créée, une
dimension parallèle dont les évènements s’en trouvent modifiés. Ainsi, tandis que
chaque personne oublie ce qu’il s’est passé dans la timeline précédente, seul
Okabe semble se souvenir de toutes leurs expériences.
Lors de la première expérience, Okabe s’envoie un message dans le passé
pour empêcher le meurtre de Makise Kurisu, avec succès. Par la suite, celle-ci
devient membre à part entière de l’équipe, son sérieux étant mis à rude épreuve
par les incongruités de Hououin (qui, parce-qu’elle revient des Etats-Unis,
décide de la surnommer Christina). Bien que comme chien et chat, ils vont peu à
peu apprendre à se connaître et devenir amis.
Par la suite, Okabe décide d’utiliser la machine pour exaucer les
souhaits de ses amis proches, les intégrant dans son projet scientifique et créant
encore et toujours plus de timelines différentes.
Cependant, il va vite se rendre compte qu’à force de bouleverser l’ordre
de la Nature, ses expériences ne passent pas inaperçues. Le gouvernement, et
plus particulièrement une organisation appelée CERN, enquête sur lui et ses
désormais nombreux co-équipiers.
Jusqu’à ce qu’un jour, Mayuri se fasse tuer sous ses yeux par cette
mystérieuse organisation. Okabe remonte le temps dans cette même journée, tentant
par tous les moyens de sauver Mayuri. En vain.
Bientôt, il découvre qu’il se doit d’annuler tous les changements qu’il a
perpétré, tous les souhaits qu’il a exaucé, pour sauver celle qu’il considère
comme sa petite sœur.
Seulement voilà, revenir à la timeline originelle signifie laisser Makise
Kurisu mourir.
Steins Gate est différent de tout ce que j’ai pu voir jusqu’à présent.
Durant la majorité des épisodes, Okabe rencontre et intègre de nouvelles
personnes à son projet fou. L’intrigue est donc axée sur la relation qui se
créé avec Okabe. L’on en apprend davantage également sur leurs passés, leurs
blessures secrètes qu’ils souhaitent guérir en modifiant le présent.
Ce n’est vraiment qu’à la fin que le rythme s’accélère, avec la portée
dramatique des évènements. Le ton insouciant du début est remplacé par de l’anxiété,
visible également grâce aux changements apportés aux expressions faciales. Le
trait d’habitude bien soigné laisse entrevoir les bouleversements émotionnels
du personnage principal.
L’évolution de la relation qu’il entretient avec Makise est pivotale :
c’est un lien permettant d’insuffler une bonne dose d’humour à l’animé. On se
délecte de leurs réparties cinglantes. Ainsi, lorsqu’ils en viennent tout deux
à s’avouer leurs sentiments, la scène est émouvante, renforçant là encore le
tragique du dénouement.
Steins Gate est un animé divertissant, qui vaut le détour rien que pour l’exubérance
du personnage principal.
Note globale: 7 /10.
Opening 1:
OAV:
Dans le film, les rôles sont inversés: à cause du Reading Steiner, la capacité d'Okabe à se souvenir de toutes les timelines explorées, sa perception de la réalité est altérée. Il ne sait plus à quelle dimension il appartient et disparaît subitement au cours d'une conversation avec Makise. Celle-ci va donc devoir tout mettre en œuvre pour le retrouver et le ramener.
N'ayant pour seule solution que de voyager dans le passé, Makise tente de prévenir Okabe de sa prochaine disparition. Contre toute attente, il réprimande Makise et lui demande de cesser de jouer avec le temps, de le laisser disparaître afin qu'elle ne subisse pas le même sort que lui.
Forte tête, Christina, comme il aime à la surnommer, ne baisse pas les bras et réalise que pour lui faire comprendre que cette timeline est la bonne, l'originelle, elle va devoir remonter beaucoup plus loin dans le passé.
En lui insufflant un souvenir suffisamment marquant alors qu'Okabe n'est qu'un enfant, lorsqu'il la reverra en adulte, cela provoquera immanquablement une réminiscence, preuve qu'il est bien dans la même timeline que lorsqu'il était enfant, bien avant qu'il n'ait inventé la machine à remonter dans le temps.
J'ai pris énormément de plaisir à retrouver l'univers et les personnages. La relation qui unit Makise et Okabe est au cœur de cet OAV, avec pour cette fois, la scientifique en personnage principal.
Le point fort, tout comme celui de l'animé, est de pouvoir faire ressentir des émotions grâce aux personnalités développées des protagonistes.
En d'autres termes, c'est beau et captivant.
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