La criminalité au Japon est endiguée par un programme mis au point par le
ministère de la santé, un programme nommé Sybil. Grâce à des scanners disposés
dans les rues, Sibyl détecte les Psycho-Pass des citoyens, soit le taux de
probabilité à commettre un crime. Au-delà d’un certain niveau, une escouade
policière est envoyée pour neutraliser la menace.
Nous suivons Akane Tsunemori, jeune recrue du Bureau de la Sécurité
Publique. Devenue dectective suite à sa brillante réussite aux examens, elle
intègre une division composée de Nobuchika Ginoza, son associé, et d’exécuteurs.
Ceux-ci ne sont autres que des personnes jugées « criminels potentiels »
par Sibyl. Au lieu d’être internés ou exécutés, ils ont été choisis pour
traquer et appréhender les criminels sur le terrain.
Le second personnage principal est l’un d’entre eux : Kogami Shinya
est doté d’un sens de la déduction remarquable. Et pour cause, anciennement
collègue de Ginoza, il a été rétrogradé suite au meurtre de l’un de ses anciens
subordonné, un exécuteur qui était sous ses ordres. Depuis lors, il n’a pour
volonté que de traquer l’homme responsable de sa mort. Déterminé et mystérieux,
il est prêt à transgresser la loi de Sibyl en devenant lui-même un criminel
pour parvenir à ses fins.
Font également partie de l’équipe Tomomi Masaoka, le doyen de la division,
protecteur envers Akane ; Shusei Kagari, jeune homme sympathique et enjoué,
bien que haineux envers Sibyl pour avoir été condamné à n’être qu’un exécuteur,
sans possibilité de choix de carrière et par conséquent, de futur ; et
enfin, Yayoi Kunizuka, exécutrice discrète mais efficace.
Au cours de leurs enquêtes, un dénominateur commun va peu à peu émerger
de tous ces meurtres : bien que n’ayant pas commis directement les crimes,
un homme semble en être l’instigateur. Un homme aux cheveux blancs qui agirait
tel un marionnettiste, poussant les individus à assouvir leurs pulsions
meurtrières et ainsi, à défier Sibyl.
La traque ne fait que commencer.
Visuellement, d’abord, les chara-designs sont magnifiques.
Mis à part l’héroïne dont le visage correspond à celui d’une enfant.
Cependant, ce dessin cadre bien avec l’intention du réalisateur : Akane
est jeune, naïve et innocente lorsqu’elle intègre l’équipe. Elle doit faire
face à des situations extrêmement violentes et à des choix déchirants. Ce choix
de design accentue le contraste entre sa personnalité et la réalité de son
travail. Il est donc tout à fait pertinent et l’on s’y habitue rapidement.
Le contexte est admirablement bien développé : le Psycho-Pass est
très crédible dans cette société future. Sibyl, une fois sa véritable nature
découverte, un peu moins. Les réactions de la population sont aussi très bien
étudiées. En effet, le crime étant supposé éradiqué, lorsqu’un acte de violence
est commis sous leurs yeux, les individus ne reconnaissent pas le danger, à moins de n’être la victime de
cet acte criminel, ce qui fait augmenter le stress, puis, le taux de criminalité.
Très intéressant au niveau de la réflexion : est-on prêt à sacrifier
notre liberté d’action pour garantir notre sécurité ? Le programme Sibyl n’est-il
pas un outil d’aliénation visant à déshumaniser la population ? etc.
Note globale: 10 /10.
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